mais où est donc Ornicar ?

Mes pieds viennent de toucher la terre

Mes yeux s’eteignent sur un triste sol vert

L’horizon, comme une prison

Mon âme est en perdition

Je respire ce vent amer

Il m’asphyxie comme un poison,

Je suis un poisson mis à l’air

Mon cœur est resté sur le pont

Qu’est-ce qui m’est arrivé

Où sont passées les vagues et leurs reflets

Le silence qui court sur ma peau

La caresse du vent dans mon dos

Le roulis des vagues

Le vent dans ma voile

Le rêve d’une femme

Le souvenir d’une mer

Et le manque et l’oubli

Et le jour et la nuit

Les soupirs du ciel

Et le vent et l’ennui

Tant pis….

Le feu follet danse, ronde de lumière

Les ombres se glissent, phantômes ephémères

Le long des blancs chemins, la nature s’éveille

Jusqu’au petit matin la terre encore someille.

Goutte de pluie qui glisse entre les feuilles qui gloussent

Les vestiges de la nuit vers d’autres ciels se poussent

Nichées sous les gouttes d’herbe bigarée

Une violette s’est doucement réveillée

Un coq menaçant lance soudain son cri

Vers cette bannière rousse qu’un être au loin brandit

Au matin d’un chemin

A l’aube d’une porte

Toujours incertain que le soir le rapporte

Il part

Vers d’autres couloirs

Il sort

Un peu comme si ce port

L’emportait encore un peu plus loin au nord

Son image s’évapore

Elle sort

Hors de notre mémoire

Trop tard

Entre ces quatre murs où le vent murmure

quelques mots

un silence s’élance et enfin on pense

à nouveau

Indicibles douleurs

Intenables douceurs

Charmes insidieux

Du fond de tes yeux

Expression muette

Silence obsolète

Euphorie de la vie

Tes yeux en rient.

Jolie jupe vole

Accrochant au passage un regard arrogant

Dans les herbes folles

Roule l’amour de temps en temps

Au bord des routes la pluie qui goutte

Un doute

Le ciel s’élance plein de romance

J’y pense

Leger comme l’ai mon cœur s’envole,

Je flotte

Perdu sur terre, l’absence me colle

Aux bottes.

Et pourquoi l'escrgot a t-il une coquille ?
Et la poule, pourquoi elle n'a pas de dents ?
Et le serpent, pouquoi il n'a pas de pattes?
Quand au chameau, pourquoi ces deux bosses ?
Et le léopard, pourquoi des points alors que le tigre a des rayures...

Si tu détiens la réponse à une de ces questions ou même a d'autres, écris moi vite.

Certains jours, j'ai envie de ...
baisser les bras, de ...jeter l'éponge..., de...jeter l'ancre, de...crier famine... "FAMINE".
bon ça c'est fait.

A vous d'exprimer votre désespoir à votre façon.

Je vous propose de participer à l'élaboration d'un poême à plusieurs dans le style des "cadavres exquis", chaqun est invité à inscrire deux vers qui riment en "ise" ou en "oise" ou encore en "use" et en "ase"...Le thème est libre et des rectifications peuvent avoir lieu en cours de route.Je commence :

Au loin sur la coline, soufflais la douce brise
Elle vient d'une contrée où les vents soufflent à leur guise
...

Un baiser...

Un baiser mais à tout prendre qu'est-ce
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui peut se confirmer
C'est un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer ;
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le coeur,
et d'un peu se goûter au bord des lèvres, l'âme !

                                              acte III, scène 10
                                             Cyrano de Bergerac

A ton tour de me déclarer ta flamme