19 février 2008
Aube
Le feu follet danse, ronde de lumière
Les ombres se glissent, phantômes ephémères
Le long des blancs chemins, la nature s’éveille
Jusqu’au petit matin la terre encore someille.
Goutte de pluie qui glisse entre les feuilles qui gloussent
Les vestiges de la nuit vers d’autres ciels se poussent
Nichées sous les gouttes d’herbe bigarée
Une violette s’est doucement réveillée
Un coq menaçant lance soudain son cri
Vers cette bannière rousse qu’un être au loin brandit
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